Stephane Rougier - Expertise Conseil Oeuvres d’Art :

 “On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux”, les mots d’Antoine de Saint Exupéry résument à merveille le travail du photographe Amargot.
Cette lauréate du Salon d’automne, dont on ne soulignera jamais assez la qualité du graphisme, revisite avec un œil nouveau le monde industriel de l’obsolescence, des choses du passé, parfois oubliées.
Chacune de ses photographies sublime avec intelligence et subtilité la poésie du monde caché. Au delà de la rouille, du salpêtre, Amargot nous révèle l’apparence invisible d’un monde empreint de quiétude et de rêves.
On dit souvent de son travail qu’il s’inscrit dans l’esprit japonais du Wabi Sabi.


 ADAGP - Texte du jury sur l'oeuvre "De rêves en rivages" 

“A la lisière entre le clin d'oeil du photographe et le détail rêvé en dessin, cette scène interpelle, tant elle interroge sur l'origine d'une création, aussi photographiée qu'elle soit. Les rêves photographiés ont même conduit à rendre les matières habitées, pourtant prises instantanément et restituées avec grande subtilité”


 Ivan Magot, journaliste indépendant :

D’une nature morte, elle fait une photo vivante. Ses modèles ? Des locomotives rouillées, des tracteurs hors d’âge, des écorces de toutes sortes, des portails écaillés… c’est sans fin. Amargot décèle du beau là où chacun voit un vieillissement cruel, une imminente disparition.
Un art qui ne se cache pas, pour mieux exposer ces paysages, ces personnages, nés d’une décomposition… qui attise l’imagination !